gabriella rivera
"ô toi feu de joie les hommes sont allumettes"
© tumblr/grand blanc- nom complet : rivera, gab. anciennement gabriella. mais plus personne t'appelle comme ça. il est rongé, ton prénom. jusqu'à la moelle. on dirait toi. - âge : vingt trois, si tu te souviens bien. t'as arrêté de compter. t'as arrêté de souffler les bougies. et quand on te demande ton âge, tu balances un chiffre, au hasard. t'façon, depuis tes seize tu mens sur ton âge, t'as oublié le vrai, à force. - origines et nationalité : ta naissance en argentine, ta mère hispanique et ton père... t'en sais rien. personne sait. alors, t'inventes. allemand, suédois, sud africain, néo zélandais, écossais, irlandais, indien. tu te sens citoyenne du monde. - profession : t'as jamais eu d'quoi t'payer des études alors t'es pas qualifiée pour beaucoup d'boulot et puis, t'es pas assidue comme fille, alors t'improvises. tu voles, tu joues aux cartes, tu plumes, tu t'endettes. - statut civil : tu mens trop pour que quelqu'un se fie à toi et se mettre en couple. alors t'es seule. - situation financière : $, malédiction rivera, destinés à arpenter les rues votre pauvreté affiché sur vos traits tirés . - traits de caractère : imprévisible, menteuse, débrouillarde, vulgaire, indépendante, discrète, rêveuse, pessimiste, fumeuse invétérée, endettée, versatile. - groupe : looking forward, t'as jamais vraiment aimé ta vie, toi tu vises autre chose, tu regardes plus loin que l'bout de ton nez, ton présent et ton passé te dégoûtent.
climbing uphill—- Spoiler:
Dans cette première partie, une série de question vont être posées à votre personnage, pour apprendre à mieux le connaitre. Répondez en développant autant que vous le souhaitez. Ces questions nous permettront de connaitre la vie de votre personnage, sur les cinq dernières années.
-
en quelques lignes, à quoi votre vie ressemblait-elle il y a cinq ans ? vie fade, vie vide, vie qui glisse entre tes doigts. doigts inconnus qui caressent ta peau, qui l'oppressent, qui l'abiment. ta vie t'appartenait pas. elle appartenait à ces joe, ces rick, ces alex, ces riches. ils embrassaient ton corps et bouffaient ton âme. tu supportais, tu pensais même apprécier, ce n'était que du sexe. la tune arrivait rapidement et tes envies d'escapade aussi. gagner de la tune et partir, partir loin, autre pays autre continent autre monde. il y a cinq ans, tu fuyais la réalité à coup de rêves, elle, elle te rattrapait à chaque coup de rein. -
depuis ce jour quels ont été les amélioration et les déclins dans votre vie ? au fond, ta vie, elle a fait que dégringoler, elle a fait que tomber, s'esquinter et toi, t'as pas arrêté la chute, non, t'as tout fait pour l'aggraver. il y a eu ce poison il y a eu ce sida, infiltré dans les veines de ta pote, c'est trop tard qu'elle disait, foutu pour moi. morte un an et trois jours après le décès de ta mère, t'as arrêté d'faire la tapin. t'as trouvé d'autres trucs à faire. t'as perdu d'autres trucs aussi. des trucs avec un coeur qui battent et qu'on appelle communément gens, t'en as paumé tout un tas, à cause d'tes conneries, d'tes mensonges, d'tes secrets. aujourd'hui encore t'essayes d'en récupérer quelques uns parce que l'aventure de ta vie tu veux pas la passer seule, mais t'y arrives pas, tu laisses tout filer entre tes mains, t'arrives à rien attraper. -
quelles sont vos principales motivations dans la vie ? partir partir partir partir, partir loin de cette crasse, loin de cette famille qui t'empoisonne, qui te relie à rien. partir partir partir loin et devenir quelqu'un, quelqu'un de bien, quelqu'un dont on admire le prénom et le nom. partir partir partir loin et tout gagner, les tunes et la vie, aussi. -
pour vous, qu'est-ce que rockland représente ? rockland c'est la famille, celle qu'on ne choisit pas, celle que t'aimerais bien fuir. tu te meurs dans c'te ville, à chaque coin et recoin t'as l'impression d'revivre les conneries que t'as bien pu faire. elle te pèse, cette ville. -
placez les termes suivants dans l'ordre d'importance, selon vous: famille, amitié, amour, argent, estime de soi, carrière. argent, estime de soi, amour, amitié, carrière, famille. -
imaginez et décrivez nous une vie idyllique. robe de cocktail, sourire ultra bright, t'es placée à une table de jeu. poker. beaucoup d'argents en jeu, mais pour toi, ça vaut rien. c'est ce que t'aurais dépensé en fringue de luxe. sourire d'charmeuse, yeux doux, tu fais tout pour les amadouer pour mieux les plumer. quinte flush. ils gueulent et toi tu ris. ta vie, ce jeu dont tu contrôles absolument tout. l'soir même, tu rentres à ton hôtel, cinq étoiles. tu retrouves marin assis, là, en bas du lit, comme il l'a toujours fait. il t'file le joint avant de se lever pour faire vos valises. demain ça sera paris. trois jours plus tard, vous irez à rome. jamais s'arrêter, toujours continuer, toujours être en mouvement. -
quels sont vos voeux et vos envies pour les cinq prochaines années ? tu veux t'barrer loin d'ici, abandonner ton ancienne vie, devenir quelqu'un d'autre. plus les jours passent et plus tu t'dégoûtes.
moving too fast—- Spoiler:
Cette partie est facultative. Pour connaitre un peu mieux votre personnage, donnez une liste de chansons qui le décrit, qu'il aime, qui lui correspond. Cette partie est entièrement libre. Vous pouvez nous expliquer vos choix, ou faire une simple liste.
-
égérie, madame monsieur. -
feu de joie, grand blanc. -
varúð, sigur rós. -
lemonade, joe brown. -
going home, acid ghost.
i'll be there soon—marin, capitaine de ce navire-maison, de cette maison-phare. ouverte à tous, il y recueillait les naufragés de la vie, les moussaillons sans bateaux, les sirènes échouées. c'était un navire un peu bancale, pillé sans aucune vergogne.
au fond, marin, il n'avait de capitaine que le nom.
tout le monde entrait et sortait de ce navire qui se fracassait contre les vagues parfois (des disputes entre deux naufragés pour une bière, un gâteau, un matelas). personne le respectait, ce bateau.
un jour, t'as même vu quelqu'un s'barrer avec le vidéo projecteur, juste pour quelques jours. et marin disait rien. marin prêtait, offrait, donnait. les tunes, c'était pas son problème. son problème, c'était les autres.
l'enfer, c'est les autres.
l'enfer c'est toi.
toi qui a débarqué, comme ça, un soir, en dèche de clopes, en dèche de mère, de père, de tout.
t'as vu cette maison-phare allumée et t'es entrée. t'as déposé tes affaires et t'es restée. t'es tombée amoureuse de cette famille de moussaillons, tu les as aimés, plus que tes propre frères et soeurs.
et surtout, t'es tombée amoureuse de marin.
marin qui disait rien, marin qui gueulait pas, qui s'énervait pas.
dans ce chaos de bric à brac, marin c'était la paix. la bourrasque de vent qui te rafraichissait.
il les écoutait, tes histoires inventées, il les appréciait.
aucune remarque sur les erreurs, sur les bêtises que tu pouvais inventer.
en soit marin, il savait que t'avais jamais quitté l'amérique, parce que lui, le monde, il l'avait connu.
mais il te disait rien.
parce que marin, il t'aimait bien.
il aimait ton corps et ton rire et son sourire et ton odeur de clopes, senteur cancer.
marin pour toi, il était dans ta poche, toujours là.
il te questionnait pas, sur tes rentrées d'argent, sur tes fringues à quatre-vingt dix balles.
marin il s'en foutait, marin il t'aimait.
et puis un jour, l'capitaine a fait une escale.
toi tu savais pas, marin, tu l'avais jamais vu en dehors de son navire, de sa maison.
et marin qui, lui, savait pas que sa sirène avait une double facette.
mi-sirène mi-tapin.
et ça lui a pas plu.
le navire s'ait pris une tempête dans la gueule, il s'est écrasé contre la colère de marin.
une seule naufragée.
toi.
- pseudo/prénom : emilie. - âge : bientôt vingt ans. - pays/région : dans mon coin on dit pain au chocolat. - où avez-vous connu le forum : zzarbat. - vos commentaires : que du love. - autre : adel t bo mais tu pues .
- Code:
-
[b]teresa oman[/b] <t5>//gab rivera</t5>