(2012) i'll always be there for you. + rob.

i'll always be there for you.

feat. rob and astra.

les escarpins claquant sur le sol, tu te diriges vers l'entrée de l'hôpital. tu soupires. tu n'as jamais aimé les hôpitaux, et ce depuis toute petite. déjà, à l'âge de huit ans, tu es venue rendre visite à une tante malade et tu ne te sentais pas très bien entourée de quatre murs blancs. mais là, c'est une question de vie ou de mort. tu te dois d'entrer dans l'établissement, bien que tu as envie de faire demi-tour. tu décides d'entrer après avoir pris une grande bouffée d'air frais. tu ne sais pas pourquoi, mais tu te sens mal rien qu'à l'idée d'entrer dans le bâtiment mais tu n'as pas vraiment le choix. quelques fleurs à la main, tu t’engouffres à l'intérieur. pour toi, tous les hôpitaux se ressemblent et tu préférerais pouvoir tous les éviter pour toujours. tu regardes autour de toi, tout en faisant attention. tu restes très maladroite, même dans un endroit où il ne faut pas. tu t'avances lentement vers la réceptionniste. tu traînes, tu n'aimes pas être ici, mais tu te forces quand même. la jeune femme assise en face de toi t'offres un petit sourire, donc tu souris aussi, même si tu préférerais partir en courant et retourner dans ta voiture. tu secoues la tête, chassant cette idée de ton esprit. « bonjour, serait-il possible d'avoir le numéro de chambre de rob lazard s'il vous plait. » la brune en face de toi tapote sur l'ordinateur pour te donner le numéro de sa chambre. dans les secondes qui suivent, tu te diriges vers les escaliers. tu n'as apprit que ce matin que ton meilleur ami a eu un accident de voiture, alors tu es venue dès que tu le pouvais. tes cours peuvent attendre, il est plus important. arrivée au deuxième étage, tu reprends un peu ton souffle avant de pousser la porte et de te retrouver dans le long couloir. tu restes sur ton idée de dépars : les hôpitaux sont glauques. tu secoues légèrement la tête avant de t'avancer jusqu'au numéro de la porte. tu prends une grande inspiration avant de toquer. n'entendant rien, tu décides tout de même d'entrer dans la pièce. tu referme la porte derrière toi et poses ton regard sur ton meilleur ami, allongé sur le lit. un sourire se pose sur tes lèvres et tu t'avances vers lui. « hey. alors, comment tu te sens ? » tu as prononcé ces mots avec une voix assez douce, comme pour le rassurer.

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MACFLY

la douleur filtre dans ton dos, dans ton corps tout entier. elle te tient coller dans ce lit, dans cette chambre aux murs trop blancs et qui puent l'antiseptique. tu fermes les yeux, tu veux pas. voir ton environnement. ouvrir les yeux et te rappeler une nouvelle fois comment tu t'es planté. mais la douleur le fait. constamment. morphine dans ton sang. ça empêche pas. la douleur. encore. toujours. ton dos. t'sais déjà que tout est foutu, que tu danseras plus. tu l'sais. pas besoin qu'on te le dise. t'es pas con. tu vas devoir être opéré. encore. trois fois. trois putains d'opération pour te permettre de marcher, tout en sacrifiant ta passion. tu soupires doucement, ton avant-bras sur tes yeux fermés. t'entends toquer à la porte. tu réponds pas. ça sert à rien. de toute façon, tout le monde termine par rentrer dans la chambre, que tu répondes ou que tu répondes pas. « hey. alors, comment tu te sens ? » tu rouvres les yeux. astra dans ta chambre, un sourire sur les lèvres. tu peux pas t'empêcher d'en esquisser un petit, ton bras retombe le long de ton corps. « comme le lendemain d'un accident de voiture qui m'a déjà valu de passer au bloc et qui va me valoir encore trois opérations. » tu soupires finalement, ta gorge sèche, qui tire, tu te pinces les lèvres. ton regard posé sur ta meilleure amie. et tu sais pas trop comment tu fais pour toujours l'adorer astra. tu sais pas comment elle fait pour te supporter après toutes ses années. « tu peux m'passer le verre d'eau sur la tablette ? » tu souffles en désignant la tablette d'un léger mouvement de tête. tu peux pas bouger et dans l'fond, ça te rend fou. mais t'as encore l'anesthésie dans l'sang et ça t'rend stone par moment. ça change pas de d'habitude, d'la drogue et du reste.